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Née en 1965 à Istanbul, Sedef Ecer a grandi sur les plateaux de cinéma et de théâtre. Elle pratique plusieurs formes d’écriture en turc et en français. Comédienne, on l’a vue récemment sous la direction de Amos Gitaï (aux côtés de Jeanne Moreau), Lorenzo Gabriel, Thomas Bellorini, Patrick Verschueren, Françoise Merle, Hüseyin Aydin Gürsoy ou Joëlle Cattino.
Ses pièces ont été montées par une trentaine de metteurs en scène en France et à l’étranger, traduites en polonais, grec, turc, allemand, anglais, arménien. Lauréate du CNT, de la bourse Beaumarchais-SACD, des Rencontres Méditerranéennes, de la région Île-de-France, du Prix national d’écriture théâtrale de Guérande, du » coup de cœur des lycéens « , elle a également écrit pour la radio (France Culture, RFI), le cinéma et la télévision (France 3, Comme chez soi sélectionné dans la catégorie » meilleure comédie » au Festival de la Rochelle).
Elle est entrée dans le Dictionnaire Universel des Créatrices en 2014 (UNESCO) et est sociétaire de la SACD.
Née en 1972 à Belgrade, Sonia Ristić a grandi entre l’ex-Yougoslavie et l’Afrique, et vit à Paris depuis 1991. Après des études de Lettres et de Théâtre, elle est comédienne et assistante à la mise en scène. Parallèlement, elle travaille avec des ONG importantes (France Libertés, FIDH, CCFD) sur les actions autour des guerres en ex-Yougoslavie et des questions de Droits de l’Homme.
Au sein du collectif du Théâtre de Verre, elle met en scène plusieurs de ses textes ainsi que des créations collectives. En 2004, elle crée sa compagnie, Seulement pour les fous. Elle encadre régulièrement des ateliers d’écriture et de jeu en France et à l’étranger. La plupart de ses textes ont été publiés / créés ou mis en ondes.
Depuis 2001, Loïc Auffret travaille en tant que comédien et metteur en scène professionnel avec différentes compagnies régionales : le Théâtre de l’Ultime, le Théâtre du Rictus, Acta Fabula, NBA spectacles, le TRPL, le Théâtre Icare, le Théâtre du Reflet… Il a mis en scène le Théâtre du Conciliabule pendant des années, dirigé l’atelier de création du TU, mis en scène deux spectacles pour le Théâtre de l’Ultime et co-mis en scène avec Delphine Lamand l’opéra « Le 7e continent ». Il poursuit une action de formation en lycée avec les options théâtre et a entamé un compagnonnage avec le compositeur Etienne Perruchon et l’Association Orchestre à l’école.
« Collaboratrice de la première heure, Manux comme tout le monde l’appelle dans le métier costume. Elle ne se contente pas d’habiller, de dessiner les corps, elle leur prête un caractère, elle prolonge ainsi la face cachée d’un personnage, ou amplifie une personnalité. Mélange savant d’audace et d’humilité pour dessiner jusqu’aux ombres. Sa première contribution au Rictus fut une robe de cheveu pour vêtir Médée. Anne Emmanuelle Pradier arpente les plateaux depuis bientôt 30 ans et a suivi toute l’évolution de la scène nantaise en travaillant avec de nombreuses compagnies. »
Laurent Maindon
Après une formation au Conservatoire National d’Art Dramatique d’Angers, Christophe Gravouil suit les ateliers du Nouveau Théâtre d’Angers (CDN) et se perfectionne à Paris (auprès de Mamadou Dioume puis Clémence Massart) avant d’intégrer l’école de l’Embarcadère à Besançon.
De retour en Pays de Loire, il obtient à 21 ans son premier rôle professionnel au NTA. Il joue ensuite plusieurs spectacles au Théâtre de l’Ephémère (Le Mans), avant de rencontrer la metteuse en scène Monique Hervouët, avec qui il joue de nombreuses pièces. Il devient son assistant metteur en scène sur Le Nom de Jon Fosse. De 1997 à 2006, il joue régulièrement au NTA et en devient artiste associé en 2004/2005. Il met en scène et joue avec Hélène Gay le spectacle Méhari et Adrien de Hervé Blutch.
Depuis, il a joué sous la direction de Claude Yersin, Monique Hervouët, Stéphanie Chévara, Guillaume Barriou, Solenn Jarniou, Marion Solange-Malenfant, Frédéric Bélier-Garcia… En 2013, il rejoint la Compagnie LOBA/Annabelle Sergent pour y jouer P.P. les p’tits cailloux, son premier spectacle en tant qu’interprète jeune public. Il joue également dans la trilogie Asphalt Jungle sous la direction de Laurent Maindon.
Très intéressé par les écritures contemporaines, il travaille également comme dramaturge et assistant metteur en scène. Il est assistant à la mise en scène et interprète dans Fuck America et Ruptures. (Théâtre du Rictus)
Née en 1970, Claudine Bonhommeau vit et travaille à Nantes. Après avoir suivi une formation au Conservatoire régional de Nantes, elle est remarquée par Christian Rist en 1990 pour jouer dans le Misanthrope.
S’ensuit un compagnonnage de quelques années avec Hélène Vincent et la Cie Crac (La Double Inconstance, Le Système Ribadier, Une Maison de Poupée, Voix Secrètes).
Parallèlement, elle travaille notamment avec Michel Liard, François Kergourlay,Thierry Roisin, Enzo Cormann, Monique Hervouët,…
En 2003, sa rencontre avec le metteur en scène François Parmentier – Cie Les Aphoristes – signe le début d’une étroite collaboration. Elle joue depuis dans la plupart de ses créations (actuellement Plus Loin Que Loin de Zinnie Harris).
Elle continue à travailler parallèlement avec Georges Richardeau et le théâtre de l’Ultime (en tournée actuellement 2020#1#Cvousquiledites).
Claudine Bonhommeau rejoint l’équipe du théâtre du Rictus en 2015, joue dans la Ville de l’Année Longue, co-adapte Fuck America et est actuellement en tournée avec Guerre de Janne Teller.
Après le Conservatoire de Nantes, il poursuit sa formation au Conservatoire supérieur de Liège, dont il sort avec une grande distinction. Il revient en France pour travailler avec le Théâtre du Rictus (Vitellius d’A. Forgách) , puis fait des allers-retours entre la France et la Belgique, où il joue au Théâtre National de Bruxelles sous la direction de Jean-François Noville, puis sous celle de Herbert Roland. Il travaille avec Georges Richardeau. Après quoi, il collabore de nouveau avec Laurent Maindon sur la trilogie « Asphalt Jungle » de Sylvain Levey. Il est également Tartuffe chez Molière, et président chez Lordon, avec Monique Hervoüet. Il collabore également David Vélez. Lors de Master class, il rencontre Paul Derveaux, Chloé Dabert, Julie Delliquet ou Pippo Delbono. Côté caméra, il est dirigé par Akim Isker et Christophe Régin. Parallèlement, il poursuit une carrière d’auteur, compositeur, interprète.
Musicien, régisseur son et dj, licencié de philosophie option musicologie en 2001, puis chargé de développement d’une radio associative sur Nantes jusqu’en 2004.
Créateur et arrangeur sonore pour le spectacle vivant et l’audiovisuel depuis lors.
Il collabore aux créations de diverses compagnie de danse contemporaines et hip hop : Cie Yvan Alexandre (Fractions, Blanc Sev.), Cie Esther Aumatell (Flowers of romance, Les nouvelles lunaires, Murmures, Tragicos anheros), KLP (Sissa, Insolents solistes, Tour of duty), Groupe Berthe (Les pieds sur la nappe).
Côté théâtre, il travaille notamment avec les metteurs en scène Hervé Guilloteau (Le Monologue sans titre, My way, Kill the cow), Laurent Maindon (Asphalt Jungle, Au pays des…, Rhapsodies), Maryline Leray et Marc Tsypkine de Kerblay (Un bateau pour les poupées, St-Sauveur du sang versé), Joel Jouanneau (Pink Punk Cirkus), ou François Chevallier (Nature morte dans un fossé, La ville).
En parallèle il développe ses propres projets musicaux, et crée en 2007 un spectacle mêlant musique et danse, Ecce Homo, avec l’aide du musicien Ben Bridgen et du danseur Ernest Mandap.
« Homme de lumières qui travaille souvent dans l’ombre, il sculpte les corps, révèle les intimités des personnages, les baisers volés, les mains tendues, dévoile délicatement une issue, un secret que seul le sens de la peinture peut ordonner. Car il faut avoir l’œil, comme on dit, pour donner à voir l’invisible. Jean-Marc Pinault a eu plusieurs vies professionnelles avant d’œuvrer dans les salles obscures et c’est riche de ces humanités qu’il éclaire un spectacle, convoquant un savoir qui ne s’apprend pas sur scène mais dans la vie. C’est donc dans le souci du détail que se dissimule sa « patte ». Et c’est ainsi que je travaille avec ce grand amateur de pâtisseries et de danse depuis près de 20 ans. »
Laurent Maindon
Conception Sonore
Il aime les sons, enregistre les cris et le sourire des hommes, ausculte les pulsations qui sont autant de cœurs qui battent sur les percussions du monde. Il collige, coagule mélodies et ambiances, commet des listes et fait patchwork de tout cela. Inlassable arpenteur des sonorités les moins attendues, il passe de l’ouï à l’inoui, tel un poète des ondes.
Jérémie collabore avec le Rictus depuis 2000, s’aventurant du théâtre à la danse et vice et versa, ainsi qu’au cinéma quand l’occasion se présente.
Tout a commencé avec Jacqueline Maillan, ou plutôt la Maillan.
D’abord devant sa télé, puis dans sa chambre, devant la glace, et puis il a fallu qu’elle aille au cours de la compagnie amateur de la ville. Puis là, on lui a dit de continuer, alors elle est allée au Conservatoire, puis au Studio théâtre de Nantes où, là, on lui a dit qu’elle devrait envisager sérieusement de faire le métier de la Maillan. Elle s’en doutait mais elle attendait le signal de départ. Voilà plus de vingt ans maintenant que la Huby ne fait plus la Maillan, vingt ans qu’elle joue, qu’elle chante aussi, et même qu’elle danse.
Enfin bref qu’elle prend plaisir à interpréter.
Bien, disons que tout commence vers 4 – 5 ans, l’envie de voyager en roulotte et de pouvoir toucher ses pieds avec sa tête font résonner à la maison les « Faire du cirque, faire du cirque, je veux faire du cirque !! », passons les épisodes de repas de famille à gazouiller debout sur la table pour se retrouver à 20 ans au conservatoire d’art dramatique de Nantes et à la faculté de lettres.
Ses formations théâtrales et cinématographiques les plus marquantes se feront avec Jacques Guillou, Marylin Leray, Hervé Guilloteau, Cyril Teste et Cristi Puiu.
Les cours de chant se poursuivent-notamment le lyrique avec Maryvonne Jaffré- ainsi que l’envie d’évasion et c’est en parcourant la France, l’Espagne et l’Italie qu’elle continue de s’armer par les concerts de rue accompagnée d’Alan Masselin à la guitare.
Puis le retour à Nantes la fera retrouver les copains, avec Damien Reynal et Marion Malenfant ils jouent « le Saperleau » de Gildas Bourdet (Apostasie), Loïc Auffret monte « Intendance- saison1 » de Rémi De Vos(Juliette) pièce qui lui permettra de rencontrer François Chevallier « Nature morte dans un fossé » de Fausto Paravidino (Bitch), Christophe Rouxel « On ne paie pas, on ne paie pas » de Dario Fo (Margherita) et Laurent Maindon « Au pays des » et « Rhapsodies » de Sylvain Levey…
Depuis début 2012- s’envoler encore et encore !- elle retourne en Italie afin de devenir bilingue, approcher la culture et croise la route de Barbara Bonriposi avec laquelle depuis elle continue de se former.
Photographe professionnel, vit et travaille sur Nantes et la région Pays de Loire, il rejoint l’équipe du Rictus en 1999 pour la pièce de Heiner Müller, Médée materiau.
L’association Machine Machine a été créée en 2008 par un collectif d’artistes vidéastes basé sur Nantes. Cette structure de production audiovisuelle soutient des projets d’horizons divers et promeut la création contemporaine en France et à l’internationale. Du documentaire de création à la fiction expérimentale, le collectif questionne l’image comme support d’émotions et comme moyen d’expression face au monde. Machine Machine engage des collaborations avec d’autres milieux artistiques tels que la danse, la musique, le théâtre, l’art contemporain, afin de s’ouvrir vers de nouvelles perspectives de création. L’association s’engage également dans un travail de sensibilisation à l’image à travers des ateliers vidéo auprès des jeunes, leur permettant de s’initier à la création et d’approfondir leurs connaissances cinématographiques.
« D’un détail il érige un parti pris, d’une photo un tableau. Ce passionné d’arts, beaux et moins beaux, détourne, réinvente, toujours en quête, sondant l’image juste, cherchant le point d’équilibre entre les personnages, le propos, les lumières, le son… Marco a collaboré avec de nombreux artistes de différentes origines esthétiques avant de réaliser ses propres créations avec sa complice comédienne et metteure en scène, Marilyn Leray. Avec le Rictus, nous collaborons depuis trois spectacles. »
Laurent Maindon
Marion Solange-Malenfant se forme d’abord en tant qu’actrice au Conservatoire de Nantes. Elle y suit notamment les enseignements du cycle spécialisé dont elle sort diplômée en 2011. En 2016 elle obtient le Master Mise en scène et Dramaturgie dispensé à la faculté de Nanterre.
Elle s’intéresse particulièrement aux écritures contemporaines et travaille en tant qu’actrice sur des textes de G.Bourdet, R.W Fassbinder, A. Llamas, D.G Gabily, W. Pellier, F. Swiatly, Janne Teller… Elle est notamment interprète pour Monique Hervouët, Annabelle Sergent, Yvon Lapous, Laurent Maindon et Laurent Brethome. Elle réalise aussi des performances chorégraphiques avec la Compagnie « danse louis barreau ».
Elle est co-metteure en scène du Manager, les deux crapauds et l’air du temps avec l’auteure Solenn Jarniou. Elle a suivit le travail de Tiago Rodrigues durant le projet Occupation Bastille. Elle est aussi interprète et assistante à la mise en scène de Guerre et si ça nous arrivait ? mis en scène par Laurent Maindon. Prochainement, elle sera assistante à la mise en scène et chargée de la direction d’acteur pour la création Camarades de la Compagnie les Maladroits.
Actuellement Marion Solange-Malenfant développe son premier projet d’écriture et de mise en scène, Et la neige de tout recouvrir. Avec cette pièce elle nous invite à suivre le parcours d’une accumulatrice compulsive, d’une Diogène, à fouiller dans les pans de son histoire.
Il se forme au Conservatoire Régional de Nantes puis au Studio-Théâtre du CRDC, après un passage à la Clair Hand Academy (Irlande).
Comédien depuis 1993, on le retrouve ainsi sous la direction de Christophe Rouxel dans Marat Sade de Peter Weiss, Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès et Little Boy, La Passion de Jean-Pierre Canet et Le Supplice de Chantal de Hubert ben Kemoun ; Hervé Lelardoux dans Ubu roi d’Alfred Jarry ; Jean-Luc Annaix dans Et Dock donc s’en vint sur terre…, Just Married et Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare ; Laurent Maindon dans Tête de Poulet de György Spiro, Premier Amour de Samuel Beckett, Vitellius de Andras-Forgach et Asphalte jungle de Sylvain Levey ; Gilles Blaise dans Prise de tête (en collaboration avec Bertrand Ducher) et Bukowski de Charles Bukowski ; Patrice Boutin et la compagnie TMscene dans L’Assassinat de Trotski et La Cabane à deux têtes ; Yvon Lapous dans Les Sincères de Marivaux, Le Temps et la Chambre de Botho Strauss, Les Mains sales de Jean-Paul Sartre, Dreyfus de Jean-Claude Grumberg, L’Enfant recherché de Jens Sorensen, Buffet Froid de Bertrand Blier et Le Retour de Harold Pinter ; Mickaël Le Bouedec dans Le Second Faust de Goethe ; Bernard Lotti dans Homme et galant homme de Eduardo de Filippo, Quai d’embarquement de Viviani et La Danse du coq de Sean O’Casey ; Yohan Dehollander dans Les Frères Robert de Arns Sieren ; Pierre Sarzacq dans Gösta Berling de Selma Lagerlof ; Marylin Leray et Marc Tsypkine dans La Cuisine d’Elvis de Lee Hall et Un bateau pour les poupées de Milena Markovitch ; François Chevalier dans Nature morte dans un fossé de Fausto Paravidino.
Il travaille également pour une création collective au Lieu Unique à Nantes avec Code bar (avec la collaboration de Rémi De Vos) ainsi que Alice… petite forme explosive d’après Lewis Carroll du groupe Alice & Co.
Il tourne enfin dans un film-opéra Macbeth de Verdi réalisé par Claude D’Anna.
Sylvain Levey aurait pu être footballeur mais n’avait pas envie.
Sylvain Levey aurait pu être premier de sa classe mais n’avait pas le temps pour ça.
Sylvain Levey aurait pu être sociologue ou psychologue ou un truc en ogue mais préférait les iques.
Sylvain Levey aurait pu être cuisinier surtout le dimanche.
Sylvain Levey a fait du vélo mais pas le tour de France.
Sylvain Levey est très fort à la pétanque mais vraiment très fort.
Sylvain Levey fut objecteur de conscience aussi pendant deux ans.
Sylvain Levey fait de temps en temps l’acteur mais c’est pas souvent.
Sylvain Levey n’a jamais fait de judo, ni d’athlétisme, n’a jamais joué en bourse ni misé sur un cheval de course, n’a jamais monté un mur en ciment ni cassé une cloison n’a jamais descendu une piste rouge même une verte en fait n’a jamais lu le Figaro ni le point ni même bible hebdo.
Sylvain aime le couscous, les huîtres et les poireaux ah oui Sylvain Levey écrit aussi… quand ça lui prend ou que Laurent Maindon le supplie en lui servant un verre de bourbon.