Rictus dernière #18
Trois confinements, des reports et des annulations plus tard… les théâtres semblent vouloir, ou plutôt pouvoir, sortir de cette léthargie imposée, le Théâtre du Rictus bouge encore. Durant ces mois de sevrage, seules ont réussi à subsister les actions culturelles en milieu scolaire et encore fallut-il jongler avec les décisions variables d’un établissement à l’autre. Bref, le lot de toutes les compagnies sur les territoires nationaux. Aujourd’hui un espoir renait de retour vers les publics et nous devons nous en réjouir. Cependant beaucoup de structures ont souffert du manque d’activité, beaucoup d’artistes et techniciens ont galéré malgré l’année blanche et un bon nombre ne s’en remettra pas. Il faut attendre encore de nombreux mois avant d’être en mesure d’estimer l’étendue des dégâts. Oserons nous espérer un sursaut du Ministère de la Culture, étrangement apathique et sourd à bon nombre d’appels au secours des acteurs du secteur durant cette année tourmentée. Espérons aussi que certaines pratiques plus solidaires entre équipes de diffusion et compagnies persisteront. Espérons encore que la course à la surproduction s’atténuera au profit de la durée de vie des spectacles et des tournées. Bref, il y a du pain sur la planche et un besoin puissant d’entraide et de concertation.
LM
Au programme de cette newsletter :
- Ruptures, report de création
- Romance, report de création
- Guerre, reprise
- Lectures téléphonées – « Festival Petits et Grands »
- Prix PlatO
- Projet EAC
- Des nouvelles de Marion Solange-Malenfant