Les anges déchus de la téléréalité

Les anges déchus de la téléréalité
 

 

Vous abordez les premières représentations de Rhapsodies, 3ème volet d’Asphalt Jungle. Comment ce triptyque et cette collaboration avec l’auteur Sylvain Levey ont-ils commencé ?

Nous avons débuté cette collaboration en 2007, quand j’ai découvert son texte «Pour rire pour passer le temps» (ndlr: monté par le «Théâtre du Rictus» sous le nom d’«Asphalte Jungle») dans le cadre du jury du «prix d’écriture dramatique de Gérande», dont je fais partie.

A sa lecture, je ne savais pas qui en était l’auteur, puisque les candidatures sont anonymes. J’ai eu un coup de cœur absolument incroyable pour cette pièce et je me suis empressé, une fois l’auteur connu, de contacter Sylvain pour lui proposer de la mettre en scène. Nous nous sommes ensuite rencontrés, avons longuement échangé et il m’a donné carte blanche.
«Asphalt Jungle» a ainsi été créé en 2008. S. Levey est venu voir une des représentations et en a été enchanté. Du coup, m’est alors venue l’idée de garder la même équipe de création, les mêmes comédiens et de partir avec l’auteur dans une aventure plus longue.

On a commencé à réfléchir ensemble à une commande d’écriture et c’est ainsi qu’est née «Au pays des», une pièce qui traite de la violence du travail et du suicide dans le monde de l’entreprise. Il a été, une nouvelle fois, ravi de notre travail.

Pour terminer ce parcours en sa compagnie, Sylvain a écrit «Rhapsodies», qui vient boucler, pour moi, six années de création avec le même auteur et les mêmes collaborateurs…

VOIR l’article complet : Les anges déchus de la téléréalité de Mathieu Vautrin ( Scenoscopie )